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Le mythe de la technique/science qui pallie aux carences semble dépassé, il faut désormais réfléchir dans une approche systémique : prendre en compte l'ensemble des facteurs environnementaux, socio-économiques a tout le long du « procesus design ». Complexe, certes mais passionnant et générateur de créativité pour les designers qui s'en saisiront.

Éco-design, design écolo, peu importe les termes, ce n'est plus une approche linéaire mais une pensée en boucle de la matière première nécessaire à la fabrication des matériaux utilisés jusqu'au recyclage, sans oublier la dimension d'usage. L'éco-conception était jusque-là comprise essentiellement en termes d'ingénieur, le design doit à présent s'en saisir. Et l'éco-design ce n'est pas que les meubles en cartons et les fauteuils en plastique recyclé, il faut bousculer ces idées reçues très réductrices.

L'Alliance française des designers est intervenue pour la première fois sur ce thème dans le cadre de la Biennale du design de Saint-Étienne en novembre dernier, par une conférence animée par Arnault Garcia, chargé des partenariats AFD, spécialiste de l'éco-conception dans la chaîne graphique, Brigitte Gillet vice-présidente du SNDT, spécialiste de l'éco-conception dans la chaîne textile et moi-même, secrétaire générale de l'AFD, spécialiste de l'éco-conception et du développement durable), et va poursuivre ces échanges dans les mois à venir. l’AFD avait également participé, au sein de l'APCI, à l'implication de la directive REACH dans les métiers du design.