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Les temps forts pour toucher ce public étaient le week-end d’inauguration et la semaine de rencontres professionnelles, nous avons concentré notre présence sur ces jours-ci. Le bureau des designers, généreusement mis à disposition par notre partenaire la Cité du design et transformé en stand-expo AFD était très visible, idéalement placé sur le parcours des déplacements vers les différentes expositions. Si les matinées ont été plutôt calmes, les après-midi étaient bien remplis.

Tout au long des conférences, colloques et autres rencontres, l’AFD a pu rendre compte de l’avancement incontestable de ses actions et de ses projets. La compétence et l’impact de l’AFD au plan national, européen et international sont reconnus. De nouveaux partenaires potentiels en régions se sont fait connaître. À suivre…

Un bémol toutefois : l’organisation des tables rondes AFD au Café Ici est Ailleurs, dans un cadre sympathique mais situé dans l’enceinte d’une exposition, n’a pas permis à un plus large public d’y participer, faute de posséder un billet d’entrée à l’exposition.


De l’international au national et au régional — et inversement !

Une des particularités de la Biennale internationale du design de Saint-Étienne, organisée par une Cité du design à vocation régionale, recoupe celle des professions du design : il faut agir au plan international, au plan national et au plan régional.

Pour que la structuration de nos professions passe par une coordination des actions nationales et régionales, il convient de définir clairement la vocation de chacun de ses acteurs et organismes, puis de mettre en commun les compétences et les énergies, en majorité bénévoles. Sans quoi, les professionnels, réfléchissant séparément à des solutions communes, perdent leur temps et leur synergie, pour produire incompréhension et perte de visibilité chez nos institutions publiques.

Nous sommes convaincus de l’utilité d’actions au plan régional, c’est pourquoi l’AFD soutien les initiatives locales en participant à des rencontres professionnelles organisées par ses membres correspondants et d’autres associations, mieux structurées pour agir au plan régional. Inversement, ces associations peuvent tirer une meilleure visibilité en travaillant avec l’AFD, mieux structurée pour agir au plan national.

C’est dans cet esprit que nous avons renouvelé à Éric Denis, président de Fédération du design (Fédi), dont quelques actions syndicales se superposent à celles de l’AFD, notre proposition faite lors de la précédente biennale de 2008, à savoir l’intégration du bureau de la Fédi au sein du conseil d’administration de l’AFD en vue de sa présidence future. Les membres de la Fédi, très dynamiques mais qui sont une vingtaine, pourraient ainsi se repositionner sur leurs actions régionales tout en continuant leur activité syndicale au plan national à l'AFD.

Ce système fonctionne déjà très bien, puisque nombre des personnes qui animent le conseil d’administration de l’AFD président aussi d’autres associations dont l’objet est le design. L’AFD, qui base sa légitimé sur la fusion de quatre principaux syndicats nationaux, se veut pour les professionnels un outil pluridisciplinaire ouvert, à toutes les cultures et toutes les pratiques des métiers du design en France.


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(D'autres photos sont disponibles sur le groupe Facebook AFD)