La vidéo de notre intervention
Nous prouvons que ses affirmations sont fausses en rendant publique la version intégrale —sans montage ni coupes, en toute transparence— de la captation de notre intervention. Cliquez ici pour voir la vidéo.
La lettre de la MDA à l’AFD (RAR)
Télécharger la lettre signée de Bernard Billon, administrateur provisoire et Thierry Dumas, directeurLa réponse de Philippe Daney
« Faisant partie prenante de cette opération, je suis extrêmement perturbé par la réponse de Messieurs Bernard Billon et Thierry Dumas.
Qu’une petite bande de cinquantenaires et de soixantenaires accompagnés d’un journaliste de Télérama et d’une journaliste du Monde puisse être considérée comme un groupe menaçant, violent, criard, utilisant la force, laisse évidemment pantois…
Violence : depuis 3 ans je demande un rendez-vous à la MDA. Toujours refusé.
Violence : viré sans fondement de la MDA, mon chiffre d’affaires est logiquement divisé par trois.
Violence : est faite aux très nombreux intermittents du spectacle que je pouvais alors faire travailler en tant qu’artiste.
Violence : que l’on puisse me considérer comme violent alors que j’ai fait six heures de train avec pour seule demande : 30 minutes accordée par la MDA en début de séance pour défendre une juste cause.
Pour ma part, il ne s’agit pas de violence à l’encontre de la MDA, mais de prévenance.
Informer que la transversalité naturelle de nos métiers fait que j’ai été à une époque plutôt graphiste, puis plutôt designer, et, depuis trois ans, exclusivement plasticien. Que le fait de m’avoir viré il y a justement trois ans est particulièrement maladroit et risque de leur porter un énorme préjudice, qu’il serait donc nécessaire qu’ils s’informent avant qu’il ne soit trop tard, est de l’ordre de la prévenance.
Je suis malheureux que, lors de ma présentation, l’une de mes voisine ai dit, s’agissant d’une œuvre lumière : « Ah ! Il y a une lampe. C’est bien du design ! » Oubliant de ce fait que Giacometti, sans la production de ses lampes à poser, n’aurait jamais eu les moyens de développer ses peintures et ses sculptures.
Nous sommes un certain nombre de designers/auteurs œuvrant dans un cercle vertueux : dessiner des œuvres “design” produit des droits d’auteur qui nous permettent de développer nos projets expérimentaux en parfaite autonomie. J’entends, sans utiliser de l’argent public sous forme de subvention.
Je suis heureux que la MDA nous ait accordés 30 minutes de temps de parole et que nous nous y soyons tenus. Preuve qu’un dialogue est possible. Très heureux qu’ils aient, par eux-mêmes, reconnus qu’une réunion commission/designer est nécessaire pour qu’ils comprennent le métier de designer/auteur.
Je suis très malheureux de leur réponse après coup, d’une extraordinaire inconséquence : la MDA est donc prête à disparaître à moyen terme, plutôt qu’à partager avec des experts.
Je suis très heureux des quelques mots que j’ai partagés avec Monsieur Leonardo de Sa, après ces 30 minutes de réunion à laquelle il n’avait pas désiré assister, pour lui rappeler l’une de ses phrases fétiches : « L’artiste est un combattant de l’apprivoisement. » « Il doit mélanger les univers pour faire voyager le spectateur dans sa tête. » Lui certifiant que ce qu’il disait là constitue l’essence même d’un designer. La lueur amusée dans ses yeux m’a laissé penser qu’à ce moment-là nous aurions pu échanger autour d’un verre. En toute humanité.
Vous avez dit humanité ? »
Philippe Daney
Biographie [NDLR] : Philippe Daney, architecte de formation, est designer depuis 1986. Il créé des meubles, des luminaires, des objets contemporains, des scénographies… Il compte parmi ses clients Ligne Roset, Cinna, le Théâtre national de Bretagne, La Villette, le VIA, Sephora. Son travail a été exposé à Paris (Centre Pompidou), à New York, à Tokyo notamment. Ses dalles de moquettes font partie des collections du Fonds national d’art contemporain. Il enseigne à l’École Pivaut à Nantes. Philippe Daney a été nommé au rang de chevalier des Arts et des Lettres par Christine Albanel en juillet 2008. www.philippedaney.com
Qu’une petite bande de cinquantenaires et de soixantenaires accompagnés d’un journaliste de Télérama et d’une journaliste du Monde puisse être considérée comme un groupe menaçant, violent, criard, utilisant la force, laisse évidemment pantois…
Violence : depuis 3 ans je demande un rendez-vous à la MDA. Toujours refusé.
Violence : viré sans fondement de la MDA, mon chiffre d’affaires est logiquement divisé par trois.
Violence : est faite aux très nombreux intermittents du spectacle que je pouvais alors faire travailler en tant qu’artiste.
Violence : que l’on puisse me considérer comme violent alors que j’ai fait six heures de train avec pour seule demande : 30 minutes accordée par la MDA en début de séance pour défendre une juste cause.
Pour ma part, il ne s’agit pas de violence à l’encontre de la MDA, mais de prévenance.
Informer que la transversalité naturelle de nos métiers fait que j’ai été à une époque plutôt graphiste, puis plutôt designer, et, depuis trois ans, exclusivement plasticien. Que le fait de m’avoir viré il y a justement trois ans est particulièrement maladroit et risque de leur porter un énorme préjudice, qu’il serait donc nécessaire qu’ils s’informent avant qu’il ne soit trop tard, est de l’ordre de la prévenance.
Je suis malheureux que, lors de ma présentation, l’une de mes voisine ai dit, s’agissant d’une œuvre lumière : « Ah ! Il y a une lampe. C’est bien du design ! » Oubliant de ce fait que Giacometti, sans la production de ses lampes à poser, n’aurait jamais eu les moyens de développer ses peintures et ses sculptures.
Nous sommes un certain nombre de designers/auteurs œuvrant dans un cercle vertueux : dessiner des œuvres “design” produit des droits d’auteur qui nous permettent de développer nos projets expérimentaux en parfaite autonomie. J’entends, sans utiliser de l’argent public sous forme de subvention.
Je suis heureux que la MDA nous ait accordés 30 minutes de temps de parole et que nous nous y soyons tenus. Preuve qu’un dialogue est possible. Très heureux qu’ils aient, par eux-mêmes, reconnus qu’une réunion commission/designer est nécessaire pour qu’ils comprennent le métier de designer/auteur.
Je suis très malheureux de leur réponse après coup, d’une extraordinaire inconséquence : la MDA est donc prête à disparaître à moyen terme, plutôt qu’à partager avec des experts.
Je suis très heureux des quelques mots que j’ai partagés avec Monsieur Leonardo de Sa, après ces 30 minutes de réunion à laquelle il n’avait pas désiré assister, pour lui rappeler l’une de ses phrases fétiches : « L’artiste est un combattant de l’apprivoisement. » « Il doit mélanger les univers pour faire voyager le spectateur dans sa tête. » Lui certifiant que ce qu’il disait là constitue l’essence même d’un designer. La lueur amusée dans ses yeux m’a laissé penser qu’à ce moment-là nous aurions pu échanger autour d’un verre. En toute humanité.
Vous avez dit humanité ? »
Philippe Daney
Biographie [NDLR] : Philippe Daney, architecte de formation, est designer depuis 1986. Il créé des meubles, des luminaires, des objets contemporains, des scénographies… Il compte parmi ses clients Ligne Roset, Cinna, le Théâtre national de Bretagne, La Villette, le VIA, Sephora. Son travail a été exposé à Paris (Centre Pompidou), à New York, à Tokyo notamment. Ses dalles de moquettes font partie des collections du Fonds national d’art contemporain. Il enseigne à l’École Pivaut à Nantes. Philippe Daney a été nommé au rang de chevalier des Arts et des Lettres par Christine Albanel en juillet 2008. www.philippedaney.com
Réponse AFD au recommandé de la MDA (email)
Monsieur Billon, Monsieur Dumas,
Dans votre lettre RAR du 23 mai 2016 relative à l’interruption de 30 minutes par notre syndicat de la séance du 12 mai de la commission professionnelle, vous nous accusez, à tort, de l’avoir «violemment interrompu», d’avoir utilisé «la force» et d’avoir «retenu contre leur gré» des salariés de la MDA.
Le procès-verbal de cette commission — totalement partial et menteur — parle même «d’invectives» et de «véhémence».
Au nom du conseil d’administration de l’AFD, je démens toutes ces affirmations honteuses.
Tout comme vous, l’AFD n’aime pas la violence ni l’emploi de la force, pas plus les invectives ou la véhémence.
De notre point de vue, la violence provient de l’exclusion d’auteurs d’œuvres de design par d’autres auteurs, à savoir des membres de la commission professionnelle n’appartenant pas à l’AFD et ne comprenant rien à l’activité de designer — une situation qui, de fait, place nos membres sans couverture sociale des auteurs depuis plusieurs années et produit une baisse de leurs revenus. Je vous invite à lire à ce propos la lettre de M. Philippe Daney, designer AFD présent le 12 mai, publiée sur notre site.
Il est vrai que vous n’étiez pas présent lors de cette commission, ni les représentants du ministère de la Culture ou celui du ministère des Affaires sociales.
Peut-être avez-vous été victimes d’exagérations lors du rapport des faits qui se sont déroulés ou avez-vous cru la désinformation propagée par d’autres syndicats que le nôtre ?
Je vous invite à lire (les liens sont sur notre site) les repportages des deux journalistes présents lors de notre demie-heure en vos locaux, Xavier de Véronique Lorelle du Monde et de Jarcy de Télérama, ils reflètent bien mieux la réalité des faits. De plus, afin de compléter leur témoignage et d’informer sur ce qui s’est réellement passés, nous rendons publique la captation vidéo de notre intervention — sans montage ni coupes, en toute transparence — et nous vous invitons à la regarder ici : http://urlz.fr/3CE5
Veuillez agréer, Monsieur Billon, Monsieur Dumas, l’expression de mes salutations distinguées.
François Caspar
designer, président de l’AFD
Dans votre lettre RAR du 23 mai 2016 relative à l’interruption de 30 minutes par notre syndicat de la séance du 12 mai de la commission professionnelle, vous nous accusez, à tort, de l’avoir «violemment interrompu», d’avoir utilisé «la force» et d’avoir «retenu contre leur gré» des salariés de la MDA.
Le procès-verbal de cette commission — totalement partial et menteur — parle même «d’invectives» et de «véhémence».
Au nom du conseil d’administration de l’AFD, je démens toutes ces affirmations honteuses.
Tout comme vous, l’AFD n’aime pas la violence ni l’emploi de la force, pas plus les invectives ou la véhémence.
De notre point de vue, la violence provient de l’exclusion d’auteurs d’œuvres de design par d’autres auteurs, à savoir des membres de la commission professionnelle n’appartenant pas à l’AFD et ne comprenant rien à l’activité de designer — une situation qui, de fait, place nos membres sans couverture sociale des auteurs depuis plusieurs années et produit une baisse de leurs revenus. Je vous invite à lire à ce propos la lettre de M. Philippe Daney, designer AFD présent le 12 mai, publiée sur notre site.
Il est vrai que vous n’étiez pas présent lors de cette commission, ni les représentants du ministère de la Culture ou celui du ministère des Affaires sociales.
Peut-être avez-vous été victimes d’exagérations lors du rapport des faits qui se sont déroulés ou avez-vous cru la désinformation propagée par d’autres syndicats que le nôtre ?
Je vous invite à lire (les liens sont sur notre site) les repportages des deux journalistes présents lors de notre demie-heure en vos locaux, Xavier de Véronique Lorelle du Monde et de Jarcy de Télérama, ils reflètent bien mieux la réalité des faits. De plus, afin de compléter leur témoignage et d’informer sur ce qui s’est réellement passés, nous rendons publique la captation vidéo de notre intervention — sans montage ni coupes, en toute transparence — et nous vous invitons à la regarder ici : http://urlz.fr/3CE5
Veuillez agréer, Monsieur Billon, Monsieur Dumas, l’expression de mes salutations distinguées.
François Caspar
designer, président de l’AFD
Lettre AFD (email)
Mesdames et Messieurs de la MDA,
de sa commission professionnelle,
ses observateurs,
Suite notre interruption de séance du 12 mai, nous avons reçu des accusations de violence, etc. (vous vous relirez —il est toujours amusant de recevoir des leçons ou des commentaires avisés de la part de personnes qui n’étaient pas présentes).
Tout d’abord, nous tenons à adresser nos remerciements à Mme Cormery pour son sens de l’écoute et à Mme Micalef, pour avoir imposé 30 minutes de dialogue à une commission professionnelle totalement inapte à nous accorder quelques minutes.
Ensuite, il convient de prendre du recul sur l’émotion ou des termes de journalistes et de n’évoquer que les faits —rien que les faits. Ces accusations sont infondées et déplacées, nous le prouvons en rendant publique l’intégrale de la captation vidéo de notre intervention sur notre site:
http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2016/05/14/l-afd-envahit-la-commission-professionnelle-de-la-maison-des-artistes-.html#video
Enfin, nous vous recommandons la lecture de la lettre ouverte de Philippe Daney, souhaitons qu’elle vous redonne une vision plus humaine des événements :
http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2016/06/03/lettre-ouverte-a-la-maison-des-artistes.html
L’AFD est un syndicat professionnel, il prendra toujours sa liberté d’agir —sans violence— pour défendre les designers victimes d’injustices. Quant aux menaces de porter ses agissements en justice: l’AFD a aussi ses avocats et elle sait s’en servir.
Salutations distinguées.
François Caspar
designer, président de l’AFD
de sa commission professionnelle,
ses observateurs,
Suite notre interruption de séance du 12 mai, nous avons reçu des accusations de violence, etc. (vous vous relirez —il est toujours amusant de recevoir des leçons ou des commentaires avisés de la part de personnes qui n’étaient pas présentes).
Tout d’abord, nous tenons à adresser nos remerciements à Mme Cormery pour son sens de l’écoute et à Mme Micalef, pour avoir imposé 30 minutes de dialogue à une commission professionnelle totalement inapte à nous accorder quelques minutes.
Ensuite, il convient de prendre du recul sur l’émotion ou des termes de journalistes et de n’évoquer que les faits —rien que les faits. Ces accusations sont infondées et déplacées, nous le prouvons en rendant publique l’intégrale de la captation vidéo de notre intervention sur notre site:
http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2016/05/14/l-afd-envahit-la-commission-professionnelle-de-la-maison-des-artistes-.html#video
Enfin, nous vous recommandons la lecture de la lettre ouverte de Philippe Daney, souhaitons qu’elle vous redonne une vision plus humaine des événements :
http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2016/06/03/lettre-ouverte-a-la-maison-des-artistes.html
L’AFD est un syndicat professionnel, il prendra toujours sa liberté d’agir —sans violence— pour défendre les designers victimes d’injustices. Quant aux menaces de porter ses agissements en justice: l’AFD a aussi ses avocats et elle sait s’en servir.
Salutations distinguées.
François Caspar
designer, président de l’AFD