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Se former à l’écoconception constitue une stratégie porteuse d’avenir économique. Le nouveau projet européen visant à lancer une vague de rénovation, le New European Bauhaus, est un exemple d’actualité de nouvelles opportunités.

Les écoles de design et d’architecture intègrent l’écoconception à leur cursus depuis quelques années, certaines se spécialisent en la matière. Elles forment de nouvelles générations de designers mieux préparés aux sujets environnementaux, sociaux et sociétaux. Les organismes de formation professionnelle continue doivent proposer aux designers·euses en activité depuis plusieurs années, ou décennies, des programmes accessibles et complets qui leur permettent une mise à niveau sur ces questions. Cette montée en compétences représente un enjeu considérable pour tous.

Cette démarche nécessite un investissement important en temps et en moyens financiers. À ce titre, l’accès des designers à la formation professionnelle continue est encore très inégal : la prise en charge de la dépense par les OPCO varie en fonction du statut professionnel du designer (société, artiste-auteur, micro-entreprise), de 100 % à… rien. Les fonds de formation professionnelle sont alimentés par les cotisations des entreprises. Si l’on compare le chiffre d’affaires du design à celui de l’architecture — les architectes sont des acteurs moteurs du plan de rénovation de l’Europe —, on constate que les ressources disponibles pour la formation sont moindres pour les designers.

En France et dans les pays membres de l’Europe on devra se pencher sur ces sujets et apporter des réponses égalitaires, afin d’éviter toute situation de position dominante ou de distorsion de la concurrence sur les marchés de design. Au sein du BEDA, l’AFD a commencé une démarche de sensibilisation sur ces points. À suivre…